2023, ANNÉE D’INCERTITUDE

2023-03-18T07:00:00.0000000Z

2023-03-18T07:00:00.0000000Z

Les Nouvelles Caledoniennes

https://lesnouvellescaledoniennes.pressreader.com/article/281917367310181

AILLEURS

Un an après le début de l’invasion russe de l’Ukraine, les cours mondiaux des céréales sont retombés à leur niveau d’avant le conflit, un point d’équilibre très précaire. Alors que Vladimir Poutine promet de poursuivre son offensive, les craintes d’une réduction significative des livraisons de blé de la mer Noire refont surface. Le fragile point d’équilibre trouvé par le marché pourrait être remis en cause si l’accord sur le corridor maritime, signé par Kiev et Moscou sous l’égide de l’ONU et de la Turquie, n’était pas renouvelé le 18 mars prochain. Et il existe aussi de nombreuses incertitudes sur les capacités de l’Ukraine (4e exportateur avant la guerre), alors que sa production céréalière était déjà en repli de 40 % en 2022. La production de maïs est aussi scrutée dans un contexte de baisse de l’offre mondiale du fait d’un temps très sec dans le Midwest américain et d’une canicule en Argentine. La sécheresse d’hiver en France suscite aussi des craintes. Dans le même temps, la profusion de blé promise par des récoltes record en Russie et en Australie tempère pour l’instant la hausse des prix.

fr-nc