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Citroën ë-c4

Issue de la Citroën C4 de 1928, la C4 III incarne la 10e génération des berlines compactes fabriquées par le constructeur. C’est à partir de 2004 que la terminologie C4 fait son retour dans le catalogue de la marque, avec presque 3 millions d’exemplaires vendus jusqu’en 2018. Le troisième cycle de production de la C4 débute en 2020. Sa conception implique d’emblée deux déclinaisons, une thermique et une 100 % électrique. Cette dernière est le 5e opus de l’offensive des chevrons sur le marché de l’écomobilité. Si elle s’inspire de son aïeule, la Citroën GS, pour la forme de ses feux et sa ligne de toit, on mesure à son contact le chemin parcouru par la perception du design automobile en général, et il est indéniable que la C4 actuelle impose sa différence par rapport à l’offre mondiale. Le meilleur des genres Comme sa version essence, la ë-c4 combine les formes musclées d’un SUV caractérisé par une forte ceinture de caisse, avec l’élégance, la fluidité et le dynamisme d’une berline. Le long empattement, les roues de grand diamètre et la garde au sol supérieure à la concurrence, lui procurent une posture surélevée. La face avant conserve le dessin des feux en V définis dans les premières esquisses de style du modèle, avec des projecteurs à double étage équipés de trois modules à LED. Le capot reproduit les galbes concaves du C5 Aircross, la jupe inférieure noir mat inclut les phares antibrouillard dans deux alcôves serties d’un alliage bleu, dont la couleur identifie la variante 100 % électrique, et qui est repris à divers endroits du véhicule. La silhouette élancée est soutenue par le pavillon fuyant, qui vient épouser la lunette arrière. La disposition originale du becquet qui se détache de la surface vitrée sans la toucher permet de ne rien perdre en visibilité. Les phares arrière conservent la disposition en V et les écopes latérales qui flanquent le volet vertical du hayon renforcent les détails identitaires de l’auto. La ë-c4 fait la part belle au bien-être de ses passagers, et cela commence par une particularité située en dehors de l’habitacle. En effet, les suspensions avec butées hydrauliques progressives, inventées par Citroën, garantissent un effet « tapis volant » sur les compressions et les détentes légères, et elles évitent l’effet de rebond sur les défauts importants de la route. L’impression est fortement confirmée par les sièges Advanced Comfort en mousse à haute intensité et par la douceur de la motorisation électrique. Sobriété et efficience L’intérieur dispose d’un espace remarquable, surtout pour les places arrière. Les interfaces homme-machine sont parcimonieuses et raffinées : le combiné d’instruments HD Frameless est rehaussé par un éclairage d’ambiance pour un effet flottant, la tablette tactile 10’’ ultrafine et sans bordures gère les technologies d’aide à la conduite de dernière génération. Elle trône au centre, au-dessus des commandes de la climatisation automatique bi-zone, qui elles-mêmes surplombent une large console centrale truffée de rangements. On y retrouve le nouveau levier de boîte de vitesses, façon cliquet en métal guilloché. Avec une batterie de 50 kwh de type 400 V, la motorisation de 136 ch offre un couple de 260 Nm et 350 km d’autonomie en cycle WLTP. Elle est garantie 8 ans ou 160 000 km. À l’aide d’un chargeur rapide 100 kw, elle se recharge au rythme de 10 km/min sur une borne publique. 80 % de la charge peut ainsi être obtenu en 30 minutes. Comptez 5 heures en triphasé avec le chargeur optionnel 11 kw sur une Wall Box 32 A, 15 heures sur une prise 16 A, et 24 heures sur une prise domestique standard. Notons enfin que la ë-c4 bénéficie de la fonction Brake qui autorise la récupération d’énergie dans les phases de freinage et de décélération. Plus de quatre années ont été nécessaires pour développer la nouvelle C4, en accord avec les retours d’avis des utilisateurs sollicités, dans le cadre de la philosophie de la marque : « Inspired by you ». La version 100 % électrique ë-c4 ne déroge pas à cette approche. Atypique et feutrée, elle correspond aux besoins d’une utilisation quotidienne vertueuse, loin des oripeaux d’une société obsédée par l’épate.